Faux chêne
Peinture à l’huile

75 cm x 100 cm

Fausse loupe d’érable
peinture acrylique, glacis à la bière et peinture à l’huile
30 cm x 28 cm

Le lambris en trompe-l’œil est une technique décorative qui consiste à peindre directement sur le mur un décor imitant un revêtement en bois, souvent du noyer ou de la loupe de noyer. Réalisé à la peinture à l’huile, il cherche à reproduire les veines, les reflets et les effets de matière du bois, sans avoir recours au matériau lui-même.

On rencontrait fréquemment ce type de décor dans les intérieurs des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, mais aussi au XIXᵉ, dans des contextes variés :

• Cages d’escalier : espaces de passage où l’on préférait un décor peint, plus économique et plus léger qu’un véritable habillage en bois massif.
• Fausses cimaise : soubassements peints imitant le lambris, permettant de rythmer visuellement un mur nu et de protéger la partie basse tout en évitant le coût de la boiserie.
• Salons et pièces de réception : dans certaines demeures, le trompe-l’œil complétait ou remplaçait des panneaux de bois véritables, pour donner l’illusion d’un décor plus riche.

Cette pratique répondait à des contraintes économiques et pratiques : la loupe de noyer, notamment, était rare et onéreuse. Grâce au trompe-l’œil, il devenait possible de reproduire ses motifs complexes sur de larges surfaces.

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